Emma a découvert les Sciences de l’Ingénieur grâce à son lycée à Antibes : après une première initiation en seconde, elle opte pour le Bac S option SI en classe de première.

Elle aime particulièrement la mécanique. Attirée par l’aspect concret et logique du fonctionnement des systèmes, elle s’oriente vers l’ingénierie. En cherchant sa voie, elle découvre le CMI IMSAT. L’aéronautique l’intéresse, alors elle candidate. Elle est aujourd’hui en 4ème année et reste très satisfaite de son choix. 

En L2, elle fait un stage au sein d’evering sur la fabrication d’une maquette d’un turboréacteur en impression 3D.

En L3, elle part à Vannes en Bretagne chez Multiplast, fabricant de bateaux de compétition où elle effectue un stage de technicienne d’atelier pour la fabrication des matériaux composites.

Emma poursuit ses deux dernières années d’études avec la spécialisation Ingénierie Structures et Composites, en alternance avec Airbus Operations près de Toulouse. Elle participe la gestion de plusieurs projets principalement pour la fabrication des Airbus A350 Cargo, en lien avec les bureaux d’études et la production.

Elle est aussi engagée dans la vie d’evering car elle est membre du BDE qui est pour 2 ans, 100% féminin !

Février 2022 

En Terminale S, à l’heure où l’on doit s’orienter, Rachel sait qu’elle souhaite faire des études scientifiques. C’est son professeur de physique qui lui parle du secteur aéronautique et de l’institut evering. Aujourd’hui en 4ème année, elle ne regrette pas son choix car en plus d’être un secteur innovant ouvrant de belles perspectives de carrières, elle se réjouit de participer aux nouveaux défis d’une aviation plus respectueuse de l’environnement.

Le second point positif, c’est qu’elle poursuit des études très techniques et concrètes depuis la 1ère année. De nombreux cours sont dispensés par des professionnels du secteur, experts dans leur domaine. Il y a aussi de nombreux TP dans le hangar avions et les laboratoires.

En L2, elle fait de gros progrès en programmation lors de son stage de 3 mois dans un laboratoire de recherche de l’Université de Bordeaux. En L3, elle participe au sein d’evering au projet d’avion Human Impulse (à propulsion musculaire). L’équipe doit inventer des méthodes pour consolider les ailes de l’avion. En fin de L3, elle effectue un stage chez Vallair Industry où elle travaille sur un nouveau projet de certification en étudiant le coût et les conditions de sa mise en place.

Rachel poursuit ses deux dernières années d’études en alternance avec Airbus Helicopters à Marignane et découvre l’organisation d’un très grand site industriel aéronautique. Apprentie Ingénieure Aviation Safety au Département de la documentation technique, elle travaille sur le déploiement d’un outil de gestion des risques au sein du département, et la mise en place d’un système de gestion de la sécurité aérienne chez les sous-traitants.

Après l’obtention de son diplôme, Rachel souhaite occuper un poste très technique et opérationnel qui lui permettra d’acquérir de nouvelles connaissances. Elle aimerait évoluer vers le support technique ousupport-client mais c’est un poste qui nécessite plusieurs années d’expérience professionnelle. 

Février 2022

Au lycée, Chloé envisage de devenir ingénieure dans la Marine Nationale. Elle suit une préparation militaire marine pendant un an, passe son permis bateau et vit des moments rares, notamment un séjour sur la base navale de Brest. Elle devient réserviste en tant que guetteur de la flotte pendant les vacances d’été.

Elle fait plusieurs choix de formations d’ingénieurs sur Parcours Sup et se décide finalement à préparer le CMI IMSAT d’evering car il lui permet de se projeter de manière concrète vers un autre domaine de prédilection : l’aéronautique. 

En 2ème année, elle part 5 mois au Québec, à l’Ecole Nationale d’Aérotechnique près de Montréal où elle réalise de nombreux travaux pratiques en ateliers et sur aéronefs. Elle s’inscrit à un club étudiant d’aéromodélisme et participe à une compétition à Los Angeles. Son séjour au Québec lui a apporté une véritable ouverture à l’international et l’envie de voyager.

A son retour en France, Chloé décide de poursuivre son CMI en alternance et signe avec Sonovision à Toulouse pour 3 ans. Elle travaille dans l’ingénierie documentaire et plus précisément sur les manuels de maintenance aéronautique Airbus.

Toujours en mouvement, elle s’inscrit pendant les vacances de février 2021 à une préparation militaire appelée « leadership » (aide à la prise de décisions dans des situations de stress et de fatigue ») proposé par l’Armée de Terre dans le cadre d’une convention de partenariat avec Evering.

Enfin, en août 2021, dans le cadre de sa dernière année d’études, elle part 5 mois en Suède à l’Université de Linköping et suit des cours de management et d’ingénierie. C’est une expérience passionnante et dépaysante, faite de rencontres avec des étudiants venus de toute l’Europe et de découvertes du mode de vie scandinave avec un magnifique souvenir : les aurores boréales en Laponie !

A son retour, elle reprend son contrat en alternance chez Sonovision au service Maintenance Program. Elle travaille avec l’équipe Front Desk qui est un service de support client en relation avec les compagnies aériennes, pour répondre à leurs questions concernant le programme de maintenance de leurs avions. Elle travaille également avec l’équipe MSG-3 qui intervient en amont du cycle de maintenance et dont la mission est de fournir des analyses sur les différentes parties de l’avion afin de développer un programme de maintenance composé de tâches/inspections à des intervalles donnés : intervalle calendaire ou en fonction des heures de vol ou nombre de cycles (décollages-atterrissages) effectués.

Chloé sera diplômée à l’automne et a décidé de se lancer dans la vie professionnelle car il y a de nombreuses opportunités d’emplois en cette année 2022.

Avril 2022

Depuis son arrivée à l’institut evering, Samuel saisit toutes les opportunités !

Passionné d’aviation et doué en sciences, Samuel s’oriente vers le métier d’ingénieur après le Bac S option Mathématiques et choisit evering afin de « s’engager directement dans l’aéronautique ».

En 2ème année, il effectue un semestre à l’Université des sciences appliquées de VIVES à Bruges en Belgique. Un semestre tout en anglais aussi bien à l’université qu’à la résidence universitaire qui accueille 50 étudiants Erasmus venus de toute l’Europe. 

Il fait beaucoup de Travaux Pratiques sur aéronefs, beaucoup plus qu’à evering qui consacre l’essentiel des enseignements sur les matières générales, scientifiques et techniques pendant les 2 premières années du cursus de 5 ans.

En Licence 3, il fait le choix de l’option Ingénierie des Systèmes Embarqués.

Il devient Président du BDE pour 2 ans et en retire beaucoup de satisfaction : « on fait vivre l’école, on connait tout le monde et c’est très formateur d’apprendre à s’organiser et à gérer un budget. »

Il effectue un stage de 2 mois à l’IMS, laboratoire de recherche de l’Université de Bordeaux où il prend conscience de la démarche scientifique en travaillant sur la durée de vie des composants et leur fiabilité.

En octobre 2020, Il poursuit son Master 1 avec l’option Avionique, en alternance avec Transavia à Orlyen tant qu’Ingénieur fiabilité : le métier consiste à s’assurer que tous les appareils peuvent naviguer dans le respect des normes aéronautiques (pour garantir la sécurité des vols). Il découvre le monde du travail, en partie à distance en cette période de covid-19. 

Transavia accepte la « mise en pause » de son contrat en alternance car il est accepté pour préparer un double-diplôme avec l’Université de Cincinnati. Il part 4 mois aux USA fin août 2021. Une expérience « géniale » car il apprécie l’accueil chaleureux des américains et plonge dans une nouvelle culture tout en continuant à parfaire son anglais. La pédagogie est bien différente car il ne suit que 2 jours de cours par semaine mais le travail personnel est conséquent à partir des bases enseignées pendant les cours. 

Il suit des cours en Intelligence Artificielle et travaille avec Baptiste Courcier (autre français de sa promo) sur un mini-projet de recherche. Remarqués pour la qualité de leur travail, un papier scientifique sera soumis à la North American Fuzzy Information Processing Society Conference, le 1er juin 2022 au Canada. L’Université de Cincinnati a évoqué un éventuel poste de doctorant de 3 ans pour faire une thèse. 

Pour le moment, Samuel est de retour chez Transavia et se laisse le temps de la réflexion…

Février 2022 

Maryse s’est toujours demandé comment les objets et les systèmes fonctionnent. C’est tout naturellement qu’elle choisit le Bac S, Option Sciences de l’Ingénieur qu’elle décroche avec la mention Très Bien. Elle opte ensuite pour un DUT en Génie Mécanique et Productique et sort Major de sa promotion. C’est en réalisant son premier stage chez Dassault Aviation à Mérignac qu’elle décide de s’orienter vers l’aéronautique. Stagiaire au Pôle moyens d’essais, service bureau des méthodes et fabrication des outillages, elle travaille pour les avions d’affaires Falcon 7X et 8X et voit les avions de combat Rafale, c’est le déclic ! Depuis toute petite, elle les voit évoluer sur la base aérienne de Mont-de-Marsan.

Elle cherche une école d’ingénieur aéronautique et choisit l’ENSPIMA qu’elle intègre sur titre. En effet,  l’école est en partie axée sur la maintenance aéronautique, sur le secteur civil comme sur le secteur militaire. Elle se voit bien travailler dans le domaine de la MCO (Maintien en Condition Opérationnelle).  En 1ère année à l’ENSPIMA, elle effectue son stage sur la base aérienne de Mont-de-Marsan où elle découvre l’exploitation et la maintenance des Rafale.

Elle vient de rentrer de Riga en Lettonie où elle a effectué le 1er semestre de sa 2ème année à la Faculty of Mechanical Engineering, Transport & Aeronautics. Une belle expérience malgré la crise sanitaire. Elle a approfondi ses connaissances sur les matériaux composites et a fait de beaux progrès en anglais.

Son objectif, vous l’avez deviné : intégrer le soutien militaire chez Dassault Aviation ! 

Février 2022

Estelle deviendra ingénieure dans le spatial

Devenir ingénieure dans l’aérospatial, c’était une évidence pour Estelle. Petite déjà elle a le regard porté vers les étoiles et dévore les livres d’astronomie ; vers le ciel bleu aussi en volant avec son père, pilote privé et constructeur d’un ULM.

Estelle aime les mathématiques et choisit de commencer ses études supérieures par une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles au lycée Camille Julian à Bordeaux. 

A l’issue de ces 2 années, elle se présente aux concours communs CCP et e3a et choisit d’entrer à l’ENSPIMA.

Sa première année à l’ENSPIMA répond à ses attentes : elle apprécie l’encadrement et les échanges avec les professeurs, dont la majorité sont des professionnels de l’industrie ou des armées, ainsi que les nombreux TP pour mettre la théorie en pratique.

A 21 ans, elle a toujours la tête dans les étoiles, mais les pieds sur terre !

Elle poursuit son objectif de travailler sur la conception et la fabrication des satellites et des sondes spatiales en effectuant sa seconde année en Suède à l’Université de Technologie de Luleå pour suivre le programme Spacecraft Design (conception des engins spatiaux) : 9 mois tout en anglais qui rassemblent des étudiants du monde entier ; elle acquiert des connaissances très solides en technologie spatiale.

A son retour en France l’été dernier, Estelle effectue un stage d’application chez Thales Alenia Space à Cannes, au service Assemblage, Intégration et Test des satellites. Elle souhaite alors poursuivre dans l’entreprise, mais dans le domaine de l’ingénierie système et pose sa candidature pour effectuer sa dernière année en alternance au service des Avant-Projets Satellites .  Apprentie Ingénieure Système lui plait beaucoup car cela correspond aux études menées en Suède, il faut avoir des connaissances dans tous les domaines ! Depuis la rentrée, elle suit un rythme d’alternance de 4 semaines à l’ENSPIMA/3 semaines chez Thales Alenia Space puis à plein temps en entreprise à partir de février. 

Elle aimerait compléter ses études l’année prochaine en effectuant la seconde année du Master Spacecraft Design en Suède ou bien en préparant un Mastère Spécialisé à l’ISAE-SUPAERO.

Février 2022 

Depuis 5 ans, Paul se prépare à devenir Ingénieur aéronautique chez un motoriste

Après le Bac S option Mathématiques, Paul prépare un DUT en Génie Industriel et Maintenance, option Aéronautique et Moteurs à l’IUT de Blagnac qu’il complète par un stage en maintenance chez Textron. 

Il poursuit ses études en Licence Professionnelle Aéronautique et effectue un stage à la DGA (Ministère des Armées) au service des techniques aéronautiques et travaille sur la certification d’un drone militaire qui doit être habilité à évoluer dans des environnements complexes.

A l’époque, il souhaite s’engager en tant qu’Elève Officier du Personnel Navigant mais les tests révèlent qu’il n’est pas destiné à une carrière militaire.

Parallèlement, il postule à l’ENSPIMA où il est admis sur dossier. La 1ère année est constituée d’un tronc commun assez général car les élèves viennent de CPGE ou de DUT. Pour Paul, c’est une remise à niveau en sciences de l’ingénieur, pour d’autres, c’est leur première immersion dans l’aéronautique.

En seconde année, il part un semestre en Lettonie à la Faculty in aeronautical enginering de Riga. Un semestre 100% anglais qui lui permet de faire beaucoup de progrès.

A son retour, il reprend ses études à l’ENSPIMA et choisit l’option Structures.

En mai 2020, il débute un stage de 6 mois chez Rolls Royce Technical Support à Toulouse ; en tant que Fly test engineer, avec une mission de préparateur aux essais en vol des moteurs Rolls Royce sur les Airbus. Il rassemble les informations enregistrées sur les moteurs pendant les vols et traite les résultats dans une nouvelle et unique base de données.

Pour sa dernière année, Paul souhaitait effectuer son stage sur un autre continent mais la crise sanitaire en a décidé autrement. En revanche, il continue à se spécialiser dans le domaine de la propulsion et effectuera son stage chez Safran Aircraft Engines en Ile-de-France en travaillant sur la constitution d’un référentiel générique des besoins usuels d’un Turboréacteur et nacelle.

Diplômé en septembre 2022, il souhaite être embauché chez un motoriste en tant qu’ingénieur ou bien en tant que support-client. Pour autant, il n’a pas abandonné l’idée de devenir un jour pilote de ligne.

Février 2022